Rencontre avec Jordan Peele, le réalisateur du fabuleux Get Out

Rencontre avec Jordan Peele, le réalisateur du fabuleux Get Out

Balise h2: Jordan Peele, réalisateur de genre Balise h3: Get Out, le premier long métrage de Peele

Jordan Peele, l’ex-moitié du duo comique Key & Peele, est devenu un réalisateur de genre en 2017 avec Get Out, le hit surprise de l’année. Ce dimanche soir, le film est rediffusé sur France 2. En mai 2017, Première avait rencontré Peele pour parler de Get Out, une satire sociale bourrée de références SF et horrifiques. Depuis, il a confirmé ses talents de scénariste et réalisateur avec les très intéressants US et Nope. Peele est un fan du film d’horreur, ayant tout vu, des Femmes de Stepford au plus obscur torture porn serbe. Sa première réalisation, Get Out, suit le calvaire de Chris, un jeune photographe invité pour le week-end chez ses beaux-parents blancs. Le film aborde la question raciale dans un genre souvent tabou, et la performance de Peele en tant que réalisateur a été saluée par la critique.

Balise h2: La peur des autres dans Get Out Balise h3: l’humain, dans toute sa dépravation

Dans Get Out, il n’y a pas de monstre, pas de tueur échappé de l’asile, pas de zombies bouffeurs de cervelle. Le film traite d’une peur plus humaine, la peur des autres. Peele a beaucoup réfléchi sur le rythme du film, comprenant que la terreur- l’anticipation de l’horreur- est la forme de tension la plus efficace. En faisant comprendre au spectateur que vous vous dirigez vers quelque chose d’horrible, vous laissez son imagination faire le boulot.

Le réalisateur a également une certaine flair pour le bizarre et l’humour lynchien, notamment dans sa peinture paranoïaque de la bourgeoisie blanche libérale. Pour Peele, le Sunken Place est une combinaison de ses deux peurs intimes, l’eau et le vide. Le Sunken Place est également une allégorie de la place allouée au spectateur noir dans/devant le cinéma hollywoodien, un endroit d’où il regarde les films d’horreur sans droit de cité, sans prise sur les événements.

En fin de compte, Get Out est la meilleure satire politico-horrifique depuis Carpenter. En subvertissant le point de vue sur les banlieues américaines, en écho aux affaires très publiques qui ont récemment dynamité la société américaine, Peele a créé un film d’horreur qui est également une porte d’entrée pour discuter des questions sociales.

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