Plush : Kev Adams accusé d’avoir promu un projet de film douteux financé par des NFT

Plush : Kev Adams accusé d’avoir promu un projet de film douteux financé par des NFT

Affaire d’escroquerie portée par des célébrités françaises de renom

Mediapart a révélé les dessous d’une affaire d’escroquerie portée par des célébrités françaises de renom.

Des célébrités impliquées dans une affaire d’escroquerie à l’achat de NFT

Éric Judor, Audrey Lamy, Rayane Bensetti, Gims, Camille Lellouche, Dadju, Gérard Darmon, et Kev Adams en tête de liste. Tous faisaient depuis plusieurs mois la promotion d’un long-métrage d’animation…qui n’était pas encore réalisé. Un drôle de projet, dont le concept inédit consistait à ce que la production soit financée par l’achat de NFT. Pour permettre à Plush — ce film d’animation fictif avait au moins un nom — d’être réalisé pour une sortie en cinéma prévue fin 2023, une société appelée Illuminart avait pour ambition de vendre 50 000 images de nounours, protagonistes du supposé film, en cryptomonnaies. À 1 250 euros l’unité. L’objectif ? Récolter 60 millions d’euros.

Les investisseurs laissés dans l’incertitude

Un paquet de personnalités et influenceurs n’ont pas hésité à se greffer au projet en incitant leurs abonnés à acheter ces NFT. En mai dernier, il y a bientôt 1 an, Kev Adams organisait même un live Instagram pour promouvoir les nombreux avantages de cet investissement : devenir coproducteur et être crédité au générique, participer au choix de scénario, toucher 80 % des profits.

Seulement, aujourd’hui, c’est silence radio. À peine 1 300 NFT ont été vendus, pour un total de 1,5 million d’euros. On est bien loin des 60 millions espérés. Le projet et sa promotion sont au point mort sur les réseaux sociaux. Les NFT ont perdu toute valeur, il est presque impossible de les revendre, et les 770 investisseurs n’ont plus aucune nouvelle de Plush. Pour couronner le tout, les sociétés commissionnées pour travailler à l’animation, Rooftop Productions et Karlab, sont soit inconnues, soit complètement inexpérimentées.

Un scandale impliquant des personnalités françaises

Suite à ces révélations de Médiapart, Kev Adams s’est empressé de poster une déclaration sur son compte Twitter et nie avoir été au courant des dessous de l’affaire. Pourtant, derrière ce projet se cache la société Illuminart basée à Dubaï. À sa tête ? Fabien Tref, unique actionnaire et mystérieux homme d’affaires plus attiré par le poker que par le cinéma… et ami de Kev Adams. Une enquête préliminaire aurait été ouverte à son égard en 2016 pour suspicion de blanchiment d’argent et/ou fraude fiscale. En plus d’avoir une licence expirée, le service de sa société change en fonction de la langue : son nom en arabe la décrit comme un endroit de « location de chevaux et de chameaux pour excursions ».

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