Empire of light: Un Sam Mendes décevant [critique]
Empire of Light, une lettre d’amour à l’art signée Sam Mendes
Un retour à une veine plus feutrée pour Sam Mendes
Empire of Light est le dernier film de Sam Mendes, un retour à une veine plus feutrée et plus personnelle, proche des Noces Rebelles. C’est la peinture d’une solitude, celle d’Hilary (Olivia Colman), souffrant de maladie mentale, étouffant dans la grisaille d’une cité balnéaire anglaise, au début des 80s. La mise en place du film est assez séduisante, de son atmosphère de workplace comedy, à l’extraordinaire décor, ce palace Art déco fantomatique.
Une histoire à laquelle on ne croit pas vraiment
Malheureusement, il y a aussi ici quelque chose de trop fabriqué, une artificialité qui va vite torpiller le film, plombé par son intrigue à laquelle on ne croit jamais (Hilary tombe amoureuse d’un jeune collègue noir, sur fond de montée du racisme dans l’Angleterre de Thatcher) et des considérations lénifiantes sur la façon dont l’art peut panser nos plaies.
Un film passionnant
Empire of Light est un film passionnant qui s’inscrit dans la tendance actuelle des célébrations de l’histoire glorieuse du cinéma. Avec des films tels que Babylon et The Fabelmans, Sam Mendes ajoute sa pierre à l’édifice.